Chez JustGeek, nous sommes convaincus que le futur opus de Zelda sera un véritable succès commercial. En effet, sans vouloir trop nous avancer, tout semble réuni pour que le succès critique soit également au rendez-vous. Afin d’en avoir le cœur net, il faudra attendre le 12 mai 2023, soit la date de sortie officielle de The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom.
Dans l’intervalle, on peut se baser sur les teasers de Big N afin d’avoir un aperçu du gameplay et plus globalement des nouveautés apportées par ce titre, le deuxième opus principal sur Nintendo Switch (sachant que son modèle, Breathe of the Wild, s’invitait aussi sur Wii U).
Alors, Zelda : Tears of the Kingdom nous promet-il une aventure riche en saveurs, mariant habilement les émotions et l’adrénaline, comme seul Nintendo sait le faire ?
Zelda Tears of the Kingdom : une évolution, oui… une révolution, non
Avec The Legend of Zelda : Breathe of the Wild (publié en 2017), la fameuse saga vidéoludique avait pris un virage à 360°C. Pour la première fois (de manière aussi significative en tout cas, puisqu’A Link Between Worlds laissait déjà plus de liberté), Link se retrouvait propulsé dans un monde ouvert, via des mécaniques particulièrement novatrices.
Les critiques se sont montrées dithyrambiques, élogieuses à ce moment-là. Beaucoup n’ont pas hésité à considérer cet opus comme le meilleur de tous. Les mécaniques de survie, le gigantisme de l’univers à explorer, les possibilités de personnalisation… beaucoup de gamers et de curieux y ont trouvé leur compte.
En réalité, Breath of the Wild (BOTW) a été aux années 2010 ce qu’Ocarina of Time fut pour les années 1990 : le synonyme d’un renouveau. Sa suite, Tears of the Kingdom, ne joue pas le même rôle. Et pour cause. À l’instar de Majora’s Mask, elle reprend le même moteur graphique que son aîné.
Aussi, l’expérience de jeu (ce que l’on en connaît à ce stade, du moins) ne devrait pas établir une rupture aussi radicale. Est-ce pour autant un DLC Deluxe ? Un vague clone surfant sur la vague du premier succès ? Non, il semblerait que Nintendo ait quand même fait preuve d’ambition.
Distorsion temporelle, crafting de l’inventaire… la personnalisation poussée encore plus loin
Pendant longtemps, soit depuis l’annonce du titre en 2019, les fans n’avaient pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le nouveau Zelda semblait suivre le sillon tracé par le volet précédent ; on pouvait se demander dans quelle mesure la recette allait évoluer. Et pour cause : de l’aveu-même des développeurs, il était d’abord question de proposer une sorte d’extension massive au lieu d’un volet inédit.
Rien de tel finalement. Nous aurons bel et bien droit à une suite, en bonne et due forme. Ainsi, d’année en année, Big N a distillé des indices quant au contenu de cet opus. Et c’est le 8 mars 2023 que les contours du gameplay ont commencé à se dessiner sérieusement.
- On retrouvera ce qui a fait le sel du premier épisode : la liberté de mouvement, la cuisine permettant de récupérer son énergie, l’exploration d’Hyrule, la diversité des armes… le tout au sein d’un Royaume d’Hyrule gigantesque. Encore plus grand qu’auparavant, semblerait-il.
- Une mécanique consistant à remonter le temps (plutôt à la mode dans les jeux vidéo en ce moment) a été intégrée. Cela permet de jouer avec le décor comme jamais auparavant, donnant un levier de customisation sans doute très grisant.
- Vous aimez le crafting ? Autrement dit, tenter d’associer des objets pour en créer de nouveaux ? Alors The Legend of Zelda : Tears of the kingdom devrait vous occuper de longues heures. Grâce aux nombreuses combinaisons disponibles, il deviendra possible de créer des armes en exploitant ce qui grouille autour du héros.
Certains y voient un bon moyen de tirer un trait sur une mécanique souvent critiquée dans BOTW ; durant l’épopée de 2017, les armes s’usaient un peu trop vite. Et cela venait parfois casser le rythme.
- La première aventure sur Switch se voulait essentiellement terrestre – à quelques sessions d’escalade ou conquête de tours près. Mais cette fois, les cieux d’Hyrule vous attendent, via une nébuleuse « d’îles flottantes ». De quoi rattraper l’occasion manquée par Skyward Sword à ce niveau ? Les bandes-annonces ont de quoi rendre enthousiaste.
- Même si cela ravive un souvenir douloureux (Banjo-Kazooie : Nuts and Bolts, pour ne pas le citer), des véhicules permettront à Link de parcourir les vastes étendues hyliennes. À l’instar d’une partie de l’équipement, ces moyens de transports pourront être… créés, eux aussi !
Nous sommes volontairement évasifs pour ne pas « spoiler » outre-mesure. Si vous souhaitez connaître plus de détails, n’hésitez pas à regarder la vidéo enregistrée par Eiji Aounuma, le chef du projet. On peut le dire, en tout cas : la dernière salve de révélations n’a pas laissé les fans indifférents.
The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom… Nintendo s’éloigne-t-il un peu trop du contrat original ?
Face à toutes ces annonces, on peut donc se réjouir… et l’on est également en droit de s’inquiéter quant à l’avenir des Legend of Zelda. Bien sûr, cette suite a tout pour rejoindre le panthéon des œuvres signées Nintendo. Nous n’avons strictement aucun doute sur la qualité de la réalisation, la profondeur du gameplay, la beauté des paysages…
Cela dit, avec cette mouture 2023, on s’éloigne très largement des codes qui ont caractérisé la saga pendant plus de vingt ans. Sauf erreur de notre part, aucun donjon, par exemple, n’a été mis en avant. Seront-ils plus satisfaisants, plus ample que dans Breathe of the Wild ? Disparaîtront-ils, comme les plus pessimistes le projettent ?
Nous ne manquerons pas, quoi qu’il en soit, de vous livrer notre avis quand le jeu aura conquis les consoles du monde entier. Nous verrons alors si la légende a effectivement pris une tout autre direction, ou si Nintendo s’est juste concentré sur les nouveautés au gré des trailers. À suivre… le 12 mai 2023 ! En attendant, vous pouvez toujours entraîner vos coups d’épée sur le premier chapitre.