Sony a frappé fort en sortant la PlayStation 5. Le succès rencontré par sa console prochaine génération est telle qu’elle a rapidement été en rupture de stock. Si vous avez réussi à vous en procurer une, vous êtes probablement curieux de savoir ce qu’elle a sous le capot. Quelque temps après la sortie de la PS5, Sony a dévoilé une vidéo dans laquelle on découvre ce que renferme sa fameuse console. Dans cet article, on vous révèle tous ses secrets.
Un ventilateur à double prise d’air
Dans cette vidéo, Yasuhiro Ootori, le chef de la division d’ingénierie de Sony, nous montre étape par étape comment démonter la PS5. Il commence en la plaçant en position verticale. Il retire ensuite le socle qui est retenu par une seule vis.
Après cela, Yasuhiro Ootori s’attaque aux deux panneaux blancs qui se trouvent de part et d’autre de la console. La première chose qu’on voit quand il retire les deux panneaux, c’est le ventilateur de refroidissement intégré de la PS5.
Il s’agit d’un ventilateur à double prise d’air de 120 mm de diamètre et de 45 mm d’épaisseur. Juste après, on peut voir deux collecteurs de poussières.
Espace de stockage et processeur
On apprend grâce à Yasuhiro Ootori que la PS5 embarque une interface M.2 compatible PCIe 4.0. Elle est installée pour permettre une extension de l’espace de stockage SSD. Côté espace de stockage, on retrouve un SSD de 825 GB plutôt qu’un disque dur classique.
Grâce au contrôleur SSD sur mesure, les vitesses de lecture atteignent 5,5 Go par seconde pour le débit de transfert des données brutes. Cela permet de réduire les temps de chargement du jeu.
D’autre part, la PS5 s’équipe de 8 cœurs et de 16 threads pouvant atteindre 3,5 GHz. On retrouve également un processeur graphique qui peut monter jusqu’à 2,23 GHz.
Découvrez le conducteur thermique de la PS5
Yasuhiro Ootori nous montre la présence d’un conducteur thermique ou TIM placé entre le dissipateur de chaleur et le SoC. En guise de conducteur thermique, la PS5 emploie un métal liquide assurant des performances de refroidissement élevées, mais stables sur le long terme.
D’après Yasuhiro Ootori, l’équipe de Sony a mis deux ans à développer ce composant.