Les meilleures Rom Hacks Nintendo : notre sélection !

Rom Hacks Nintendo

À travers cet article, nous vous proposons un TOP 5 des meilleures Rom Hacks Nintendo non Pokémon. Est-ce une déclaration de guerre aux fameux monstres de poche ? Point du tout. D’ailleurs, nous avons déjà consacré un classement complet à cette licence ici.

Si nous avons décidé d’exclure Pikachu et ses amis de la présente sélection, c’est pour une raison simple. Ils sont très envahissants. Faites le test : en tapant uniquement « Rom hacks » sur Google, vous verrez apparaître beaucoup de pages en lien avec cette saga.

Cela ne doit pas nous faire oublier les autres Rom Hacks Nintendo. Certains sont de véritables gemmes. Ils permettent de revivre la magie des titres modifiés, directement via son PC. On peut même, pour certains, envisager une expérience avec le matériel original. La console, donc !

Les propositions qui suivent ne sont évidemment pas les seules à valoir le détour. Nous les avons retenues pour leur originalité, leur popularité, tout comme pour leur qualité. Sachant que oui, les mods sont parfois ratés. Nos cinq lauréats, au contraire, ont de quoi vous divertir pendant des heures.

L’équipe s’est également appliquée à ne garder que les jeux complets. Certains ont une durée de vie plus généreuse que d’autres, certes. Mais aucun d’entre eux n’est en démo. N’oubliez pas, dans tous les cas, que vous êtes supposé(e) détenir le titre original (par exemple, Super Mario 64 sur Nintendo 64 pour un hack de ce jeu) afin de vous lancer dans l’aventure. Cette précision légale apportée… on peut commencer !

5. Banjo-Kazooie : The Jiggies of Time

Banjo-Kazooie : The Jiggies of Time

Mark Kurko est un grand nom du rom hacking. Sa spécialité ? La saga Banjo-Kazooie. L’ours et l’oiseau ayant été cruellement délaissés par leurs créateurs/producteurs/distributeurs, il ne reste plus que les fans. « Plus que » ? Étant donné le travail titanesque fourni par ces passionnés, cette expression paraît presque insultante.

En effet, lorsqu’il a dévoilé son projet, Banjo-Kazooie : The Jiggies of Time, on aurait presque pu croire à une farce. La promesse est folle : revivre The Legend of Zelda : Ocarina of Time… tout en incarnant le duo emplumé et velu !

Le jeu d’aventure (certains diront RPG – le débat reste animé 😉) The Legend of Zelda « prête » ainsi son univers à l’occasion d’un pur jeu de plate-forme. Vous pourrez visiter la forêt Kokiri, le désert Gerudo ou encore le temple de l’eau (plus sympathique à parcourir cette fois) en sautant, planant, nageant, volant… et même en tirant des œufs avec les fesses. Une manière insolite de parcourir Hyrule !

Un jeu (parfois) difficile pour rien

Le résultat est très bon. Mais pas excellent, et c’est pourquoi nous avons laissé cet hommage à la cinquième place. Il y a tout de même quelques choix douteux en termes de gameplay ; ils viennent gâcher une (petite) partie de l’épopée. Par exemple, Mark Kurko a truffé les niveaux de… tentacules, sans raison apparente. Un peu comme s’il avait voulu corser la difficulté artificiellement.

Certains niveaux, dans la même lignée, sont excessivement complexes. Un personnage in game vous encourage à sortir une feuille et un stylo à l’entrée du Temple de la Forêt. Il faut aller jusqu’à noter un alphabet inventé pour progresser. Le fun, selon nous, en prend un petit coup.

Mais ne finissons pas sur cette note amère. Banjo-Kazooie : The Jiggies of Time reste jouissif dans l’ensemble. Le royaume habituellement traversé par Link devient un excellent terrain de jeu pour les deux animaux. La bande-son se veut exceptionnelle. C’est truffé de secrets, de références – si vous êtes né(e) dans les années 1990 et cultivez une nostalgie pour les jeux de plate-forme 3D type « Collect-a-Thon », alors foncez.

👍 Les points positifs

  • La rencontre géniale de deux titres phares des années 1990
  • Des heures et des heures de jeu à déguster (dans le domaine des fangames et romhacks, ce n’est pas toujours assuré)
  • Une lettre d’amour au genre, débordant de secrets

👎 Les points négatifs ou discutables

  • Une difficulté inutilement corsée (pourquoi toutes ces tentacules ?)
  • Il manque tout de même plusieurs zones du jeu original (pas de Temple du Feu, un Jabu-Jabu réduit à une toute petite pièce, etc.)

Une sélection d’anecdotes

  • On peut se faire Rick Roll dans le jeu. Si, si.
  • Cette fois, c’est Gruntilda la grande méchante ! Ganondorf, lui, a fini en prison.

 4. Super Mario 64 : The Cursed Mirror

Super Mario 64 : The Cursed Mirror

Avec quelques semaines ou mois de travail en plus, Super Mario 64 : The Cursed Mirror aurait pu se hisser au sommet du présent classement.

Il faut dire que l’idée fondatrice est géniale. Celles et ceux qui ont déjà joué au premier opus 3D mettant en scène le plombier se souviennent sans doute du miroir mystérieux situé au deuxième étage du château. C’est derrière ce miroir, dans une sorte de dimension parallèle, que se déroule ce romhack.

Les premières heures sont exceptionnelles. La vieille formule se voit complètement remise au goût du jour. Rovertronic, le développeur, ne cesse de surprendre les joueurs. Pour ne pas vous gâcher les surprises en question, on ne révèle que la première. En principe, le « level 1 » nous plonge dans une prairie verdoyante, non ? Rien de tel ici. On découvre un niveau volcanique à la place !

Malheureusement (et Rovertronic l’avoue lui-même), la fin a été un peu bâclée. Certaines étoiles sont très (trop) pénibles à récupérer. Cette aventure devrait vous plaire en ligne droite, jusqu’au boss final. Le 100%, lui… nous a paru excessivement frustrant à décrocher.

👍 Les points positifs

  • Un jeu surprenant et passionnant
  • Un concept original, qui part du jeu modèle pour le transcender
  • Une difficulté corsée, sans que cela soit punitif

👎 Les points négatifs ou discutables

  • Le troisième quart du jeu est poussif.
  • On se serait passés de certaines étoiles ; le challenge associé est une corvée.

Une sélection d’anecdotes

  • Il y a un système de badges à la Paper Mario
  • On nous propose même des mini-jeux !

3. Paper Mario : The Thousand Year Door 64

Paper Mario : The Thousand Year Door 64

Contrairement aux deux jeux précédents, celui-ci ne propose pas un tout nouveau jeu. Il s’agit plutôt d’un mod, donc… mais il serait dommage de passer à côté !

Je vais utiliser la première personne pour ces quelques lignes, car mon expérience personnelle permet de comprendre (il me semble) l’intérêt de ce romhack Paper Mario.

Récemment, le deuxième volet de la saga Paper Mario est sorti sur Nintendo Switch. Théoriquement, bercé par la Gamecube en tant qu’adolescent, j’aurais dû me ruer dessus.

Seulement voilà. À quelques boss optionnels près, le jeu reste bien trop simple. C’est du moins ce que j’ai compris en parcourant les retours de nombreux joueurs. Était-ce déjà le cas à l’époque ? D’une certaine manière, oui. Je n’ai pas l’impression que Nintendo ait « casualisé » son poulain afin de le rendre encore plus simple.

Là où le bât blesse, c’est qu’en vingt ans, les fans se sont emparés de Paper Mario. Frustrés par la disparition du tour par tour pur, ils ont créé des nouvelles versions de l’épisode 1, sur Nintendo 64. En parallèle, le studio Moonsprout a publié Bug Fables, un excellent revival. Certes, il ne met pas en scène le moustachu – le système de combat par contre, ainsi que bien d’autres éléments, sont les héritiers assumés de Paper Mario 1 et 2.

Un romhack qui boucle la boucle

Au fil de ces « remakes », l’ADN des softs classiques a été poussé à son paroxysme. Le romhack qui nous intéresse ici, Paper Mario : The thousand Year Door 64, fait fusionner le jeu 64 avec le gameplay du jeu Gamecube.

À cela s’ajoutent de nombreuses améliorations, des secrets çà et là, des mini-jeux… et vous obtenez sans doute la meilleure version de ce RPG pour l’heure.

Alors évidemment, tout le monde ne cherche pas un challenge dantesque. C’est pourquoi ElDexter, le développeur principal, met à disposition plusieurs niveaux de difficulté. Cela permet d’apprécier le cheminement à sa manière, selon son niveau. Ce que les décideurs côté Nintendo, têtus, refusent d’envisager.

Voilà ce qui permet à ce jeu non-officiel d’obtenir la troisième place. Il respecte davantage les joueurs qu’un titre officiel sorti récemment.

👍 Les points positifs

  • Revivre Paper Mario 64 avec le gameplay de TTYD, ou La porte millénaire.
  • Des nouveautés à découvrir, dont certaines sections inédites 
  • Un large panel de paramètres pour personnaliser l’expérience

👎 Les points négatifs ou discutables

  • Quand on a trouvé sa technique, même en hard mode, cela devient trop facile
  • On attend une nouvelle aventure complète – c’est le énième jeu à se contenter de segments bonus au lieu de créer des environnements 100% différents.
  • Pas de boss rush.

Une sélection d’anecdotes

  • Les morceaux d’étoile sont bien plus nombreux et cachés un peu partout.
  • Le système de partenaires a été entièrement calqué sur TTYD.

2. Conker’s High Rule Tail

Conker’s High Rule Tail

Commençons par un petit message façon ministère de la Santé : nous vous rappelons que la consommation de drogues est dangereuse.

Conker en a probablement conscience, mais n’en tient pas compte. On pouvait le contrôler totalement ivre dans Conker Bad Fur Day sur 64. Il nous revient perché à travers ce romhack totalement déjanté. Un véritable OVNI auquel personne n’aurait jamais pensé. Ou alors SePH, son auteur.

À l’origine, rien de très provocateur. Le développeur souhaitait simplement suivre les traces d’un autre jeu de fan, Parallel Worlds, basé sur le moteur de Zelda 3 (The Legend of Zelda : A Link to the Past). Manifestement, le destin en a décidé autrement.

En tout, la gestation de cette œuvre officieuse a duré huit ans. Huit ans d’ajustements, de corrections, de testing… Cela se ressent sur le produit final, extrêmement agréable à jouer.

Au menu ? Une déclinaison des jeux Zelda traditionnels en ce qui concerne le gameplay, avec des donjons inédits à explorer, des énigmes à résoudre… mais un tout nouveau ton, un humour décalé, parfois grossier, ce qui donne une expérience réservée aux adultes.

Nous vous laissons découvrir tout ce que ce romhack a dans le ventre. Préparez-vous à un immense grenier de références, de clins d’œil, de zones secrètes à révéler.

Quand le hasard fait bien les choses

Saviez-vous que le Carambar était issu d’une tentative ratée ? La personne tentait simplement de concocter du caramel classique… et les choses ont pris un tournant légèrement différent. Encore aujourd’hui, cette friandise ravit des millions (milliards ?) d’enfants.

Conker’s High Rule Tail s’avère un produit du hasard à son tour. En l’occurrence, le public visé est plus âgé… mais il y a bien cette idée de bifurcation imprévue. Sachant que les différents intervenants (SePH a été rejoint par d’autres afficionados) n’ont pas fait les choses à moitié.

Ce qui devait simplement pasticher Parallel Worlds permet d’incarner dix personnages différents. On va jusqu’à visiter le château de Peach dans Super Mario 64. Bref, il n’y a pas de quoi s’ennuyer…

👍 Les points positifs

  • Un cocktail détonnant (aussi bien qu’étonnant)
  • Des tonnes de secrets à découvrir
  • Le feeling d’un Zelda intact… et de l’humour adulte en prime !

👎 Les points négatifs ou discutables

  • L’humour, justement, ne met pas tout le monde d’accord – il faut accepter le côté « gratuit » de certains gags
  • Certains niveaux sont plus réussis que d’autres.

Une sélection d’anecdotes

  • La bande-son, à l’image du jeu, offre un remix des grands classiques du genre (Mario, Zelda, Pokémon…)
  • Il y a des portions en noir-et-blanc. On vous aura prévenu, rien de plan-plan avec ce titre !

1. SM64 Ocarina of Time

Super Mario 64 : Ocarina of Time

Nous avons hésité à placer ce romhack, SM64 Ocarina of Timeau sommet du classement. Puis nous avons réalisé que c’était un joli moyen de « faire écho » à la cinquième place, autrement dit à Banjo-Kazooie : The Jiggies of Time.

Comme on l’a vu précédemment, l’oiseau et l’ours s’en sortent avec les honneurs. Il y a tout de même quelques taches sur la toile.

À l’inverse, SM64 Ocarina of Time tutoie la perfection. Ce jeu non-officiel nous permet d’incarner le héros à la casquette… aux quatre coins d’Hyrule, là encore. Celui d’Ocarina of Time, évidemment.

Contrairement à Jiggies, aucune portion de la carte initiale n’a été laissée de côté. Chaque recoin a été investi. Les étoiles sont au nombre de 171, soit 51 de plus que pour Super Mario 64.

Honnêtement, Kaze Emmanuar n’a pas à rougir devant les équipes de Big N. Le plombier semble chez lui, décor après décor. Certains secteurs ont été entièrement retravaillés pour les besoins du platforming. D’ailleurs, n’imaginez pas cet artisan en train de copier-coller mécaniquement la base de données du jeu Zelda. Tout à fait l’objet d’une reconstruction, point par point.

Un gameplay revisité

Ce n’est pas tout. Non content de reconquérir Hyrule à l’aide de Super Mario, Kaze Emmanuar bouscule la formule de 1996. Celle de Super Mario 64, donc.

On peut débloquer des pouvoirs, tels que les légendaires boules de feu. Une barre de magie se greffe au HUD original, d’ailleurs lui-même remodelé. Vous allez vivre Ocarina of Time d’une autre manière, évidemment… mais pas uniquement ! Mario a, lui aussi, se comporte différemment.

Les musiques correspondent à des remix « façon » Super Mario 64. Les personnages du territoire jadis contrôlé par Ganondorf laissent place au Toad, aux Koopas et autres exilés du Royaume Champignon. Un délice pour tous ceux qui aiment cet univers unique, ici hybridé.

👍 Les points positifs

  • Tout l’Hyrule d’« Ocarina of Time » à explorer… en jouant Mario   
  • Des super pouvoirs inédits 
  • Une durée de vie astronomique : 171 étoiles au compteur

👎 Les points négatifs ou discutables

  • Quelques phases de gameplay pénibles
  • Un univers qui manque légèrement de couleur et de vie

Une sélection d’anecdotes

  • Zelda oblige, Mario doit résoudre des puzzles !
  • La place d’Hyrule, franchement hideuse dans le jeu original, a été complètement repensée

Les meilleurs Rom Hacks Nintendo non-Pokémon : amusez-vous bien !

Nous sommes arrivés au terme de ce panorama. Une chose est sûre, en revanche : les fans de Nintendo n’ont pas dit leur dernier mot. Il est possible que Banjo-Tooie, notamment, devienne « modable » prochainement. Quant aux romhacks de Zelda Ocarina of Time et Zelda Majora’s Mask, ils sont de plus en plus fréquents.

Quelques puristes rejettent ces jeux vidéo non reconnus, considérant qu’un amateur ne fera jamais aussi bien que les développeurs originaux. Objectivement, c’est faux. La firme japonaise, bien que géniale à plusieurs égards, n’a pas le monopole du talent.

Celles et ceux qui sont déçu(e)s des sorties récentes ont ici l’occasion de prolonger le plaisir vidéoludique d’antan. Et on ne parle pas d’une petite partie expédiée en vingt minutes. Les cinq meilleurs romhacks Nintendo non-Pokémon que nous avons mis en lumière ici sont aussi longs, voire plus longs que leurs ancêtres. Sachant que tout cela reste bénévole, c’est impressionnant.  

Alors, quelle variation vous semble la plus intéressante ? En avez-vous déjà testé une ? N’hésitez pas à réagir en commentaires ! De notre côté, on attend un romhack de Bienvenue chez les Ch’tis sur DS, dans l’univers de Metroid. Ou pas.


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